La démarche de travail

Les professeur(e)s documentalistes du district 4 (Créteil-Bonneuil) du Val-de-Marne ont décidé rapidement d’aborder la thématique des lecteurs précaires, pour poursuivre le travail sur la promotion de la lecture entamé l’année précédente et accorder toute l’importance nécessaire aux élèves peu lecteurs, avec leurs caractéristiques très hétérogènes.

Les participant(e)s aux réunions ont partagé et examiné leurs pratiques professionnelles : des acquisitions aux prescriptions de lecture en passant par les projets culturels possibles. Nous avons également fait des recherches pour pouvoir créer une typologie des lecteurs précaires et des solutions de remédiation. 

Notre production est la synthèse de nos échanges lors des réunions 3D et des connaissances acquises. Nous avons décidé de publier sur le blog du district (https://cdiculture.wordpress.com/) plusieurs articles. Les collègues ont participé à l’écriture pendant les réunions en distanciel et parfois sur leur temps libre. Ce blog recense, de plus, des articles écrits l’année précédente sur la promotion de la lecture.

L’objectif était de créer un guide pratique pour les autres professeurs documentalistes pour leur permettre de s’informer sur les lecteurs précaires, de réfléchir à leur politique d’acquisition, à leurs projets, à leur communication et à l’organisation de l’espace sous cet angle.

Portail documentaire et valorisation des fonds : quelques astuces

Dans notre district, tous les CDI utilisent la solution documentaire E-sidoc. Cet outil permet de valoriser les fonds pour encourager la lecture.

En amont, il est intéressant d’utiliser BCDI et ses différents champs pour automatiser certains affichages comme les Sélections thématiques publiant des Recherches enregistrées.

Par exemple, au collège A. Schweitzer, pour le fonds des « Mini livres », chaque nouvelle acquisition, lors de sa saisie dans la base avec BCDI, est faite ainsi, en plus de la saisie habituelle :

Une cote différente… mais pas trop

Dans BCDI, je remplis les champs « Cote document » et « Cote exemplaire » selon cette forme : [ Cote + Mini livre ].

Le maintient de la cote classique dans BCDI permet le maintient des documents dans leur type de fiction lors de l’utilisation des catalogues guidés.

En ajoutant Mini livre après la cote habituelle, l’usager, lors de la consultation du catalogue, peut identifier immédiatement l’emplacement physique dans la case Localiser le document.

Exemple : pour le livre L’enbaleine d’Eric Simard, Edition Syros 2016, la cote est R SIM Mini livre

Bouton qui apparait dès la page de résultats du catalogue

Sur le livre, je colle uniquement l’étiquette Mini livre pour le ranger facilement sur le présentoir dédié.

Un mot-clé pour automatiser

Dans BCDI, j’ajoute systématiquement le Mot-clé « Mini livre ». Cela me permet ensuite de créer une Sélection thématique avec une Recherche enregistrée.

En recherche experte : Choisir le critère Mots clés et écrire Mini livre. L’enregistrer. Dès que vous saisissez un nouveau document avec le mot-clé Mini livre, votre liste se met à jour.

Pour publier la liste, utiliser en mode admin le menu Sélections thématiques puis Sélection thématique.

Choisir un nouveau titre (ou pas) ? Par exemple, j’appelle mes listes avec l’année où je les crée mais quand je les publie, je m’adresse au public :

-Nom de la recherche pour moi « 2021 Recherche mot clé Mini livre« 
-Titre pour les usagers « Mini livres : Des livres tout petits, des histoires de grands« 

Combien de notices ? En fonction du mode d’affichage choisi, j’en affiche le moins possible (sauf Carrousel) de façon à ce que le chargement soit rapide et que le bouton « Voir plus de résultats » saute aux yeux.

Mosaïque ou Mur : quatre notices maximum (une ligne)
Bloc : deux notices maximum (une ligne)

De ce fait, je coche « Affichage aléatoire des notices » pour que ce ne soient pas toujours les deux ou quatre mêmes.

Capture d’écran du portail documentaire du collège A. Schweitzer de Créteil. Sélection thématique Mode affichage Mur.

Voici le lien vers toute la Sélection thématique liée à la recherche enregistrée https://0940006w.esidoc.fr/site/mini-livres

Prolongements et pistes

J’utilise la même technique des mots-clés pour :

Sylvie Boutet, professeure documentaliste au collège A. Schweitzer de Créteil depuis septembre 2017

Créer un espace lecture facile au CDI

La constitution et la mise à disposition d’un fonds  à destination des lecteurs précaires relève de la politique documentaire. Ces documents peuvent se trouver dans différents espaces au sein de l’établissement (salle ULIS, UPE2A, etc), ce qui ne facilite pas toujours leur accès. Il est préférable que les collections soient disposées au CDI, afin de profiter au plus grand nombre d’élèves. Dans tous les cas, la constitution de ces collections repose sur une collaboration entre professeur.es  documentalistes et enseignants de disciplines / référents.

La constitution d’un espace spécifique au CDI

Une solution rapide, lorsqu’on ne dispose pas de la place suffisante pour créer un espace spécifique, est de distinguer les livres faciles à lire en leur ajoutant une gommette de couleur. Cependant, les livres courts, avec une tranche fine, se perdent facilement au milieu des autres livres. Pour leur donner plus de visibilité, on peut les regrouper, que ce soit par format, par collection ou par thème, dans un petit bac adapté ou sur des présentoirs.

Le présentoir des mini-livres au collège Schweitzer :

Lorsqu’on possède un espace suffisant, on peut créer un espace spécifique au CDI, regroupant les livres « faciles à lire » : rayonnage sur une étagère, meuble spécifique, tables, etc. Dans un premier temps, il n’est pas nécessaire de recoter entièrement le fonds en lui attribuant une cotation spécifique, la pastille de couleur étant encore une fois une solution plus souple et rapide à mettre en place. Un mot-clé « mini-livre », entré dans BCDI, peut suffire, par exemple, pour retrouver les documents dans la base documentaire.

Rendre le fonds attractif

Comment nommer ce fonds sans stigmatiser les lecteurs fragiles ? Certaines appellations peuvent attirer certains lecteurs curieux ou pressés et en rebuter d’autres : espace « lecture facile », « lecture rapide », « vite lu, bien », « français facile / FLE », « facile à lire »… 

Pour renforcer l’attractivité de ces collections, il est indispensable de présenter ce fonds spécifique aux classes à chaque rentrée scolaire, et de le renouveler périodiquement avec des nouveautés. La plupart du temps, les livres en « français facile » ou en édition « dys » que nous avons dans nos CDI sont des éditions un peu anciennes de textes classiques, mais les maisons d’éditions proposent désormais des œuvres plus contemporaines : romans jeunesse, documentaires, BDs, etc.

L’espace « lecture facile » du collège Plaisance

Le collège Plaisance de Créteil accueille une ULIS (destinée notamment aux élèves dyslexiques) et une classe UPE2A. Il existe une petite bibliothèque dans la salle ULIS. Cependant, afin de faciliter l’accès des livres au plus grand nombre, la professeure-documentaliste, Alycia Dreon, a créé un espace « lecture facile » au CDI. Cet espace intègre des mini-livres, des livres adaptés « dys » et aussi des livres en français facile pour les élèves non-francophones.

La difficulté est que les élèves de l’ULIS, tout comme ceux de l’UPE2A, ont des niveaux de lecture assez hétérogènes et des centres d’intérêts différents selon leur âge. Pour tenir compte de cette diversité, la professeure-documentaliste a commandé des œuvres variées, adaptées de différentes façons et proposant des thématiques plus contemporaines. Parmi quelques exemples, on peut citer les livres adaptés « dys » par les éditions Castelmore, qui plaisent également aux autres élèves du collège, tout comme les livres de la collection flash-fiction aux éditions Rageot et les romans de la collection mini-syros.

Dernières acquisitions, les romans jeunesses et grands classiques adaptés DYS des éditions La Plume de l’Argilète :

Comment valoriser le fonds avec un prix littéraire ?

Le défi Babelio

Babelio

Le site Babelio est un réseau social littéraire qui offre la possibilité aux inscrits de créer :

  • des avis
  • des nuages de mots-clés
  • des quiz
  • des résumés
  • des extraits
  • des listes de lecture

Mais aussi d’échanger, de commenter, de liker…

Les sélections

Trois types de sélections sont proposée par le défi Babelio :

  • La sélection Junior : pour les CM2/6e, 30 livres
  • La sélection Ado : pour les 5e/4e, 35 livres
  • La sélection Ado+ : pour les 3e/2nde, 40 livres

Chaque sélection offre une diversité de livres plus ou moins courts, en format BD, mangas ou romans. Les publications sont récentes (dans les trois dernières années). Les sélections Junior et Ado / Ado et Ado+ présentent plusieurs même titres. 8 ouvrages restent d’une année sur l’autre dans chaque sélection (sur vote des élèves).

Les sélections sont réalisées par les enseignants participant au défi (avec un système de proposition et de vote).

Dans le cadre d’un club, les élèves peuvent travailler sur n’importe quelle sélection. Des lecteurs précaires de 4e peuvent par exemple travailler sur la sélection Junior par exemple.

Sélection 2020-2021 :

Les défis

Le défi Babelio est une action littéraire axée autour du numérique et propose ainsi différentes actions dans ce sens. De manière ponctuelle ou tout au long de l’année, les élèves doivent répondre aux défis autour des livres lus. Cela présente un double intérêt : l’éveil de la curiosité des élèves par l’aspect numérique du club lecture et l’apprentissage de notion d’EMI (éducation aux médias et à l’information).

Défis sur l’année

  • publier des avis, des extraits, des quiz sur Babelio
  • nuages de mots
  • l’instadéfi (créer un photomontage, un dessin,…)
  • booktrailers

Défis ponctuels

En début d’année, les élèves doivent créer un compte Babelio et renseigner le profil, puis faire une carte d’identité afin de se présenter.

Les réponses des élèves à certains défis sont mutualisées.

  • instadéfi : deviner quelle image appartient à quel titre
  • nuages de mots : deviner le titre
  • quiz final en fin d’année

Les réponses aux différents défis (annuels et ponctuels) permettent de gagner des points. Un podium de 3 groupes de participants est décerné (classes ou clubs). Il y a également des prix spécifiques (carte ID, photomontage, critiques, etc.).

Exemple de productions (année 2020-2021, sélections Junior et Ado+) :

Exemple de productions (année 2019-2020, sélections Junior, Ado et Ado+)

Valorisation dans le fonds

La présence de livres récents, sous formats variés présente une attraction pour les élèves. J’ai choisi de placer les sélections mélangées sur une table, à l’année. Les élèves du club ont un repère visuel pour reconnaître à quelle sélection appartient chaque livre. Les prêts sont réservés dans un premier temps aux élèves du club, mais ouverts à tous ponctuellement (avant les vacances par exemple). Quelques élèves curieux, grands et petits lecteurs peuvent ainsi butiner. La table présente l’inconvénient qui est son avantage (pas de rangement), je réfléchis à réserver un rayon pour l’y placer.

Les livres des la sélection de 19/20 font partie des plus empruntés sur l’année 20/21, ce qui démontre la pertinence de la sélection.

Certaines collections sont présentes comme les Mini Syros, D’une seule voix (Actes Sud), Petite poche (Thierry Magnier), Ego (Talents Hauts) et son particulièrement adaptés aux lecteurs précaires. Ils traitent de sujets plus ou moins compliqués, de manière plus ou moins compliquée.

Lecteurs précaires

Le défi Babelio permet d’attirer les lecteurs précaires grâce à deux paramètres. Le premier est la sélection : en présentant le défi, j’attire leur attention sur la diversité des ouvrages proposés (petits ou gros romans, romans graphiques, BD et mangas). Une fois investi dans le défi, il est aisé de les amener à appréhender des livres vers lesquels ils n’iraient pas par eux-mêmes. Les recommandations entre membres du club jouent un grand rôle aussi. Le second paramètre est l’attrait pour la manipulation des outils numériques. Les élèves peuvent avoir des a priori sur un « club lecture » comme : c’est un club où l’on ne fait que lire pendant une heure, on doit lire des gros romans, il faut être capable d’en parler devant tout le monde… Ils se montrent très intéressés quand je leur parle du réseau social littéraire, des quiz, défis autour de l’image, etc.

Pour conclure, que ce soit par l’offre diversifiée de la sélection ou son aspect numérique, le défi Babelio permet de toucher les élèves lecteurs précaires afin de les aider dans leur rapport à la lecture.

Article rédigé par Élisabeth Benoit (professeure-documentaliste, collège Victor Hugo, Créteil)

Comment valoriser son fonds avec le quart d’heure de lecture ?

Origine de l’action

Le quart d’heure de lecture est une initiative née en 2001 au lycée Tevfik Fikret à Ankara. Ce projet nommé « Silence, on lit » se déroule dans cet établissement tous les jours à à 13h35. Tous les membres de la communauté scolaire y participent. Une association a été créée pour faciliter la mise en œuvre du quart d’heure de lecture dans d’autres lieux.

Au collège Pasteur, l’aventure a commencé par un sondage auprès des enseignants avec le soutien de la direction. Il a permis aux quatre professeurs porteurs du projet de définir la durée et la fréquence du moment de lecture ainsi que les créneaux à privilégier. En conseil pédagogique, plusieurs options d’organisation ont été proposées. La décision a été prise de mener ce projet collectif de manière bi-hebdomadaire et sur des horaires différents chaque semaine. L’objectif était de ne pas pénaliser certains cours tout en créant un rituel : les élèves et les membres du personnel apportent leur livre les lundis et les jeudis puis le sortent lors d’un message vocal de la direction.

Le rôle du professeur documentaliste

Afin de permettre à tous les élèves d’avoir un livre pour ce moment de lecture, le professeur documentaliste peut réaliser des sélections thématiques, les mettre en avant dans les espaces documentaires et les présenter en classe. Son objectif est que tous les élèves puissent poursuivre une lecture qui leur est agréable sur plusieurs semaines. Il peut également favoriser les échanges littéraires entre pairs, pour faire vivre le CDI mais aussi pour mieux connaître les goûts des élèves. Pour pallier les oublis de document, il est souhaitable de mettre à disposition dans les salles de cours des livres sortis du fonds ou des photocopies (par exemple, de contes).
Cependant, le succès de ce projet repose essentiellement par une mise en valeur des bienfaits de la lecture (calme, concentration, améliorer la maîtrise de la langue) et l’adhésion de la communauté éducative. Pour cela, le professeur documentaliste peut proposer plusieurs supports de communication à destination des élèves, des parents et de ses collègues, comme les documents ci-dessous.

S’adapter pour poursuivre le projet

Plusieurs ajustements ont été nécessaires pour gérer les oublis de livres et bien informer les membres du personnel des créneaux choisis. Il est donc essentiel de présenter une organisation claire et de prendre en compte les remarques faites après quelques moments de lecture. Par exemple, les élèves s’échangent souvent des livres au moment du quart d’heure de lecture ce qui peut gêner la mise en activité. Les personnels doivent alors avoir un discours commun face aux difficultés rencontrées. Dans le cas précédent, il peut par exemple être décidé d’autoriser les échanges de livres uniquement dans la cour de récréation.

Les retours des élèves après un mois sont positifs puisque 80 % des élèves qui ont répondu à une enquête sur Pronote apprécient ce moment.  Ils mettent en avant l’utilité de ce moment pour débuter une heure de cours, en insistant pour la majorité d’entre eux sur la quiétude ressentie.

Article rédigé par Nieves Martin (professeure-documentaliste, collège Pasteur, Créteil)

Grille de sélection « livres faciles à lire »

Pour constituer nos collections « livres faciles à lire », nous avons élaboré une grille de sélection, proposant plusieurs critères, s’appuyant sur l’attractivité du livre ( son aspect matériel et sa thématique), mais aussi sa facilité de compréhension (texte adapté, abrégé, annoté…). L’idée étant que chaque document coche au moins trois critères pour être retenu dans nos collections.

Ces critères s’appliquent aussi bien à la fiction (notamment romans jeunesse, album et bandes-dessinées), qu’aux documentaires.

La grille est téléchargeable en fichier .doc et .jpeg :

Sitographie : favoriser la lecture

Afin d’aider à la réflexion sur les lecteurs précaires et les projets à mettre en place pour favoriser la lecture, voici une petite sitographie sur pearltrees.

Nous nous sommes d’abord intéressés aux études portant sur la pratique de la lecture à l’adolescence, pour nous concentrer ensuite sur la définition des « lecteurs précaires » et sur les ressources qui leurs sont plus spécifiquement destinées : éditions en français facile, livres audio ou applications, etc.

Ces ressources peuvent servir de point d’appui pour constituer des collections adaptées aux lecteurs précaires dans nos CDI.

https://www.pearltrees.com/cdiblumcreteil/favoriser-la-lecture/id38807733

Sitographie établie par Sandrine Marziani (professeure-documentaliste, Lycée Léon Blum, Créteil)

Développer la lecture : partenariat avec la Médiathèque Nelson Mandela

Développer la lecture, c’est la principale mission inscrite dans la politique documentaire de La Médiathèque Nelson Mandela de Créteil. La médiathèque propose ainsi de développer des actions tournées vers les faibles lecteurs, en appuyant les initiatives des partenaires, notamment les établissements scolaires : quarts d’heures lecture,  clubs lectures, prix littéraires, etc. Hors confinement, l’accueil des classes à la médiathèque est possible. Les bibliothécaires proposent en attendant de se déplacer dans les établissements scolaires pour présenter leurs sélections thématiques.

Des collections spécifiques

La médiathèque possède un fonds « vite lu » à destination des adultes, accessibles également aux adolescents. Il s’agit d’œuvres courtes (fiction, BD, apprentissages), avec des éléments de langage assez simples. Dans le réseau, la médiathèque de Boissy-Saint-Léger est assez novatrice avec un fonds dédié aux personnes malvoyantes ou dyslexiques.

Mobiliser les réseaux sociaux

Les bibliothécaires partagent notre constat d’un certain désintérêt de la lecture de la part des adolescents. La lecture est une activité solitaire, nécessitant un effort de concentration. A l’inverse, les adolescents préfèrent les activités de groupe, davantage socialisantes. Il faut donc remettre de l’enjeu dans la pratique de la lecture, à travers des challenges, des « battles », en utilisant les réseaux sociaux pour valoriser cette activité. La médiathèque propose déjà des ateliers pour réaliser des « booktubes » (2 régisseurs font de la captation vidéo à la médiathèque), consultables en ligne sur la chaîne youtube de la médiathèque.

A terme, un concours de booktubes (ou de bookstagram via le compte instagram de la médiathèque) pourrait être envisagé en partenariat avec l’ensemble des CDI du district.

Un exemple de projet en UPE2A : découvrir la BD avec Instagram

Cette année, un projet sur la bande-dessinée a été conduit au Lycée Léon Blum de Créteil, avec la classe de Seconde UPE2A. La médiathèque Nelson Mandela, partenaire du projet, a prêté une sélection de BDs, mangas et romans graphiques « faciles à lire » et attractifs, proposant des thématiques variées. Les élèves ont choisi la BD de leur choix parmi cette sélection ou dans le fonds BD du CDI. Ils ont ensuite complété une fiche de lecture simple, qui a donné lieu à une publication sous forme de poste sur le compte Instagram du CDI, avec une photo du livre.

La bande dessinée permet une entrée « par l’image », avec une découverte plus progressive du texte littéraire. Axée sur l’image, la BD est aussi propice à une diffusion sur le réseau social Instagram, très utilisé par les adolescents. Cette visibilité sur les réseaux sociaux les a beaucoup motivés. Voici la fiche-action du projet :

Article rédigé par Sandrine Marziani (professeure-documentaliste, Lycée Léon Blum, Créteil)